Frank Dominio est un homme asocial, peureux et paranoïaque, parvenu malgré tout à se hisser au poste de chef de service dans une grande entreprise. Il survit tant bien que mal dans cet environnement hostile, au prix de mille lâchetés quotidiennes. Mais quand Frank soumet une idée révolutionnaire à son supérieur, ses collègues se liguent contre lui et le poussent à bout pour le faire licencier et lui voler son idée. La violence de Frank se déchaine, et, aidé par une force mystérieuse qui le dote de pouvoirs quasi illimités, il raffine sa vengeance pour faire payer à chacun de ses bourreaux des années de honte et d’humiliation.
Il n’y a plus ni animaux, ni végétaux, et la seule nourriture disponible est la viande humaine. Ce qu’il reste de vie s’organise autour des halles, une immense boucherie sur laquelle une caste de policiers exerce son autorité impitoyable, punissant le moindre faux pas d’abattage immédiat : il faut bien approvisionner la ville en viande fraiche.
Entre le trip horrifique des romans de Burroughs, l’exploration de la logique du mal des Bienveillantes et la parabole politique de Matin Brun, Viande est le chef d’œuvre inclassable et sauvage d’une comète de la littérature tchèque.
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Il n’y a plus ni animaux, ni végétaux, et la seule nourriture disponible est la viande humaine. Ce qu’il reste de vie s’organise autour des halles, une immense boucherie sur laquelle une caste de policiers exerce son autorité impitoyable, punissant le moindre faux pas d’abattage immédiat : il faut bien approvisionner la ville en viande fraiche.
Entre le trip horrifique des romans de Burroughs, l’exploration de la logique du mal des Bienveillantes et la parabole politique de Matin Brun, Viande est le chef d’œuvre inclassable et sauvage d’une comète de la littérature tchèque.
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Premier roman censuré par le régime de Videla, en 1977, Gagner sa mort raconte la vie de Cledy, une orpheline qui semble ne devoir connaitre que le malheur. Elle est exploitée, abusée, violentée par tout son entourage, sans que jamais personne ne se pose la question de savoir ce qu’elle veut ou pense.
Dépossédée de tout, de son corps, sa famille, ses émotions, son passé, sa liberté, il ne lui reste qu’une chose à gagner : sa propre mort.
Gagner sa mort
Griselda Gambaro – 20€
Viande – Martin Harnicek
17€
Mon travail n'est pas terminé
Thomas Ligotti
22€
Surnommé le « Roi du gadget », et connu principalement pour ses machines farfelues aussi complexes qu’inutiles, William Heath Robinson (1872 - 1944) est l’un des dessinateurs anglais les plus importants et les plus influents du 20e siècle. Mais s’il est une référence incontournable outre-Manche, il reste hélas trop peu connu chez nous.
Dessins métaphoriques sur la bureaucratie et son fonctionnement parfois absurde, livres «mode d’emploi» sur l’architecture des années 1930, détournements humoristiques de l’usage des armes militaires, ode au hasard et à l’imprévisible: l’artiste anglais William Heath Robinson (1872-1944) dresse une caricature poétique et fantaisiste de la société britannique de la première moitié du 20e siècle.
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Après la dissolution de sa troupe de théâtre, la jeune Dagny (alter-ego de Hennings) se retrouve à Cologne, une ville qu’elle ne connait pas, seule, sans le sou, ni aucune perspective d’avenir. Elle y croise par hasard un ancien ami comédien, devenu souteneur, qui l’introduit dans un « café » de la ville. Pour Dagny, artiste idéaliste, naïve et pétrie de religiosité, c’est le début d’une plongée brutale dans un monde dominé par les hommes, où tout s’offre et se paie, à commencer par le corps des femmes.
Emmy est chanteuse, et elle compte bientôt partir se produire à Paris. Mais deux policiers débarquent chez elle un matin et la convoquent au commissariat, pour une raison qu’on ignore. Placée en détention provisoire pour « risque de fuite », Emmy se retrouve brusquement plongée dans un enfer carcéral dont le seul but semble être de détruire sa soif de liberté et d’indépendance...
« Un grand magicien de la langue, un des plus grands. Il jouait avec la langue comme les enfants jouent avec des bulles de savon, mais ses bulles à lui ne contenaient pas de l’air, elles contenaient une pensée précise et complexe, et il n’était pas non plus un enfant, même si la langue lui procurait toujours une joie d’enfant. À partir de deux ou trois mots jetés sur une feuille, il savait faire naître tout un univers, tel un musicien de jazz qui, à partir d’un thème simple, crée une improvisation complexe aux multiples ramifications.
L’écouter lire ses propres textes était chaque fois une expérience inoubliable. »
Cette fille dans l’émission avait dit : « Ces militaires sont juste venus à la maison, nous ont dit pour papa et sont partis. J’ai pleuré, mais maman n’a pas pleuré. Je me suis glissée sous le lit et j’ai pleuré, pleuré, pleuré ». Il n’arrêtait pas d’y penser, toute la semaine, ça lui paraissait si bien de s’allonger sous le lit et de pleurer....
Emmy est chanteuse, et elle compte bientôt partir se produire à Paris. Mais deux policiers débarquent chez elle un matin et la convoquent au commissariat, pour une raison qu’on ignore. Placée en détention provisoire pour un motif obscur, Emmy se retrouve brusquement plongée dans un enfer carcéral dont le seul but semble être de détruire sa soif de liberté et d’indépendance...
Un récit bouleversant de sincérité et d'humanité.
AlexSandra Klozevitz est un être androgyne qui tient un commerce particulier : c’est un(e) chasseur(se) de rêve, qui vend à qui le souhaite un de ses rêves futurs. Ces rêves, où les fantasmes se mêlent au mythe, s’avèrent prémonitoires. Mais on ne rêve pas ses rêves futurs sans danger, et, très vite, les morts se mettent à tomber....
Roman culte en Angleterre, d'une impertinence et d'une drôlerie irrésistible, L'homme à Histoire (1975) raconte une année dans la vie d’un groupe d'intellectuels.
Écrit dans une période de réinvention de la vie morale, il pose nombre de questions qui résonnent étonnamment aujourd'hui : consentement, polyamour, écriture inclusive, féminisme radical, écologisme apolitique, cancel culture, emprise... qui le fait souvent paraitre plus actuel que bien des nouveautés.
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